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 ♦ Contexte

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Heidi Gillian Loyd

Heidi Gillian Loyd


Messages : 66
Date d'inscription : 23/04/2009

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MessageSujet: ♦ Contexte   ♦ Contexte EmptyMar 28 Avr - 11:44

    Tuesday, 21st october 2007

      Je ne dormis pas vraiment cette nuit-là. Je ne dors jamais.
      Bien sur, je me déshabille, je me couche et je ferme les yeux. Mais le sommeil n’est plus pour moi. Mon esprit continue à ronronner, comme en ces heures incertaines où vous couvez quelque chose – quand vous n’êtes pas encore tout à fait malade mais que vous avez la tête légère et vous sentez vaguement fiévreux, avec la maladie qui bourdonne à la lisière de votre conscience, tel un moustique dans l’obscurité.
      La psy prétend que c’est le bruit de mon système immunitaire qui affronte le parasite. Une guerre de chaque instant se livre dans mon corps : mille lymphocytes B et T matraquent en continue la tête cornue de la bête, tentent d’arracher ses crochets le long de mes muscles et de la colonne vertébrale, trouvent et détruisent ses spores cachés à l’intérieur de globules rouges transmutés.
      On s’attendait à ce que cette bataille incessante me mette à bout de nerfs, ou me laisse épuisé au petit matin, mais le parasite est trop bien conçu pour cela. Il ne veut pas me tuer. Je suis un porteur, après tout – je dois rester en vie pour sa propagation.
      J’ai beau dévorer comme quatre, je ne grossis pas. Le parasite utilise mes nutriments pour brasser ses spores dans mon sang, ma salive et ma semence, tout en m’en laissant suffisamment pour conserver ma force et mes sens surhumains de prédateur.



    Saturday, 4th January 2008

      Je m’étais souvent aventuré dans les entrailles de new york – tunnels de métro, égouts, galeries de chauffage – mais ce passage avait quelque chose de différent. On n’y trouvait ni papiers qui volaient, ni détritus, ni la moindre odeur de pisse. Peut-être qu’aucun être humain ne l’avait foulé depuis le siècle de sa construction et qu’il n’était plus emprunté que par la brise, les rats, et un chat peep de temps à autre. Le tunnel s’inclina légèrement sous mes pas.
      C’est alors que je sentis des effluves humains dans la brise. Enfin… à moitié humains.
      Les peeps ont une odeur subtile. Comme leur corps fiévreux consume presque tout ce qu’ils dévorent, ils ne dégagent rien de très fort ; leur peau sèche ne sécrète pas la sueur salée d’une personne ordinaire. Mais aucun métabolisme n’est parfait – mon nez de prédateur décelait un fumet de viande avariée assorti d’une pointe de cellules mortes, tel un arôme de cuir frais suspendu au mur d’une fabrique de bottes.



    Wednesday, 16th April 2008

      Et elle m’embrassa. Sa bouche était chaude contre la mienne ; son cœur battait à un rythme précipité en raison de notre course dans les ténèbres, de l’angoisse que lui inspirait la station désaffectée, de la nouvelle qu’elle allait bientôt se changer en vampire. Ou peut-être simplement en raison de notre baiser – je sentais le martèlement de son pouls dans ses lèvres gorgées de sang. Mon propre pouls me battait aux tempes, assez fort pour envoyer des ondes rouges aux coins de ma vision.
      Un baiser de prédateurs : interminable, insistant – mon premier depuis six mois.



    Friday, 29th December 2008

      Alors que mon esprit me criait « fuis », mes muscles brûlaient de se battre. Et je sus avec certitude que l’affrontement allait avoir lieu. Mons instinct me chantait que la créature savait que nous étions là ; elle nous traquait.
      - Qu’est-ce que c’est, Cal ? insista Lacey.
      - C’est notre raison d’être. (Je déglutis. Les mots sortirent d’eux-mêmes.) Notre raison d’être à nous, les peeps.
      - C’est pour ça que j’éprouve une telle envie de tuer ?
      J’aurais pu lui répondre, mais je n’en eu pas l’occasion, car la chose finit par montrer son visage – si l’on peut dire. La forme blafarde qui émergea dans le tunnel en se tortillant n’avait ni œil ni museau, ni même un haut ou un bas identifiable, juste une gueule – un cercle de crocs plantés autours autour d’un trou luisant, pareil à la mâchoire de quelques lombrics mutants et sanguinaires, apte à mâcher la pierre aussi facilement que la chair.
      Son corps était annelé comme une queue de rat, et je me demandai un instant si ce n’était pas qu’une portion d’un monstre beaucoup plus grand. La masse blanche gélatineuse qui s’avançait devant nous aurait pu être sa tête, ou un tentacule griffu, ou une grosse langue épineuse ; impossible à dire. Tout ce que je savais, c’est ce que réclamait le parasite en moi : ma faim permanente s’était soudainement muée en une énergie sans limite – « Attaque », ordonnait le parasite.


Journal de Cal Thompson, New-York


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Heidi Gillian Loyd

Heidi Gillian Loyd


Messages : 66
Date d'inscription : 23/04/2009

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MessageSujet: Re: ♦ Contexte   ♦ Contexte EmptyMar 28 Avr - 11:53

    En résumé ...

      V. comme… vampire

      Originaire du Texas, venu faire des études de biologie à New York, Cal est un jeune homme tout ce qu’il y a de plus banal –– en apparence. Personne ne se doute qu’il appartient, depuis quelques mois, à une organisation secrète surnommée la Garde de Nuit[, ayant pour mission de pourchasser des créatures sanguinaires, victimes d’un virus qui existe depuis la nuit des temps, afin de les contenir – à défaut de pouvoir les guérir : des peeps (abréviation de «positifs au parasite»). Un virus appelé très simplement « le parasite », qui modifie durablement le métabolisme de celui qui le porte et lui donne des pouvoirs qui le rapprochent de la bête et l’écartent du reste de l’humanité. Un virus qui se transmet par morsure ou par voie sexuelle, et dont Cal a lui aussi été victime, lors d’une rencontre sans lendemain avec la belle Morgane – à la différence que Cal est un porteur sain : « je suis partiellement immunisé – l’heureux gagnant de la loterie génétique », nous dit-il ; il peut donc transmettre le parasite sans en subir toutes les conséquences, et vivre à peu près normalement… à condition de se priver de toute vie amoureuse (il a déjà contaminé, sans le savoir, quelques conquêtes) et de nourrir son parasite en engloutissant de la viande plusieurs fois par jour.
      Rapidement repéré par la Garde de Nuit qui l’a informé de son état (et de celui de ses ex-petites copines…) et recruté dans ses rangs, Cal a suivi des cours intensifs en parasitologie et a appris à pourchasser les peeps, monstres cannibales terrorisés par la lumière et victimes du processus d’abomination (qui les incite à prendre en horreur tout ce qu’ils aimaient avant d’avoir été infectés). Il recherche à présent sa « génitrice » (plus exactement celle qui lui a transmis son parasite), Morgane, dont il ne sait presque rien… mais ce qu’il va découvrir va bientôt ébranler ses convictions.

      - - - - -

      Une lutte permanente contre un ennemi intérieur (qui aimerait voir son hôte propager le virus…), une soumission directe pour certains, des sens ultra développés, des adversaires visibles ou non, des pulsions réprimées (jusqu’à un certain point), des créatures cruelles mais pathétiques et désemparées, des chats et, surtout, des rats par milliers… Voila l'univers du forum V.VIRUS (extrait du roman du même nom).

      Noux exploitons ici le Mythe du vampire, en y apportant une explication scientifique datant de plusieurs siècles. Les êtres de la nuit sont parmi nous, soit de votre côté, a la poursuite des "sauvages" pour éradiquer la propagation du parasite ; soit de l'autre, au cœur des ruelles & des métros, à attendre que la prochaine victime passe par là. Rejoignez donc, la GARDE DE NUIT ou fuyez pour vous cacher, de toute façon, votre destin sera le même : le parasite prendra le dessus sur vous. Simples humains, ignorez les encore, et vous ne connaîtrez rien de l'horreur de ce monde. Protégez vous. Cachez vous. Survivez.

      Bienvenue à Manhattan, mes amis.
      L'île des "nouveaux" vampires ...
Inspiration
V.VIRUS a été écrit par Scott Westerfield.

NB : Les personnages du roman, dont le héros, ne sont pas présents sur le forum.
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